De bonne heure j’appris donc à m’identifier avec les destinées de la sainte Église catholique, colonne et fondement de la vérité. De bonne heure j’appris à compatir à ses souffrances, à suivre ses combats, à jouir de ses triomphes, à soupirer pour sa liberté. Je compris que tout cœur catholique devait aimer cette mère commune des enfants de Dieu, cette épouse sans tache ni ride qui a ravi le cœur de notre divin et aimable Sauveur Jésus-Christ. C’est pourquoi je lui dévouai pour jamais, à cause de son Époux, tout ce que mon cœur aurait d’amour sur cette terre, tout ce que mes faibles efforts pourraient produire dans la sphère étroite qui m’était réservée.Lettre à Mgr l’archevêque de Toulouse, Institutions liturgiques, Paris, 1885, 2e Éd., t. 4, p.1.